Les locations courte durée sont-elles plus squattées ?

Une vidéo est devenue virale depuis quelques semaines : celle d’une femme à Perpignan qui est bloquée devant chez elle car son logement est squatté par des locataires qui ont loué son bien sur Airbnb quelques jours. C’est une vision d’horreur qui traumatise certains propriétaires et en effraie bien d’autres. Pas besoin de définir le terme « squat » ici, car si vous lisez cet article, c’est que vous êtes déjà un averti en immobilier. Malheureusement, en ce qui concerne le squat, aucune forme de location n’est totalement à l’abri de cette menace. Heureusement, des solutions existent pour régler rapidement la situation, voire la prévenir.

Pourquoi et comment certaines personnes profitent de cette situation ?

La crise économique, la crise du logement, les listes d’attente pour les logements sociaux… Les raisons pour lesquelles certaines personnes en arrivent à squatter un bien sont nombreuses. Surtout que la loi française permet et même favorise ce genre de comportements en n’étant pas assez sévère, ni rapide dans l’exécution des mesures et sanctions.

Ces squatteurs profitent du système, mais surtout des propriétaires non professionnels donc mal informés et mal couverts. En effet, ce sont souvent des personnes qui connaissent très bien la loi qui en arrivent à squatter un logement dont ils ont fait une réservation pour quelques jours. Ces derniers choisissent soigneusement leur cible : le particulier qui est inscrit sur une plateforme de réservation telle qu’Airbnb ou Booking.com, qui accepte la réservation de séjours automatique, qui ne demande pas de caution, qui ne vérifie pas le profil des voyageurs, mais encore pire : qui n’exige pas la signature de contrat de location. Tous ces éléments mis bout à bout rendent la situation idéale pour ces personnes qui vont profiter de la lenteur du système judiciaire en France et des trêves hivernales.

Les conséquences peuvent être dévastatrices et coûter des dizaines de milliers d’euros dans le cadre d’une procédure de 2 à 3 ans, et/ou une détérioration importante.

Que faire pour se prémunir ?

Si vous êtes un particulier et que vous passez par une plateforme de réservation, sachez qu’Airbnb, le leader de la location de courte durée, a mis en place un système de vérification d’identité assez pointu. De plus, cette plateforme a mis en place un programme de dédommagement et une équipe d’intervention rapide pour défendre et couvrir les propriétaires en difficulté. Enfin, la plateforme collabore avec les autorités locales pour faciliter l’éviction des squatteurs.

Pour une sécurité renforcée, il est recommandé de mettre en place un processus d’entrée dans le logement plus solide. Best Eco Beds recommande la rédaction d’un contrat de location saisonnière rédigé par un avocat. Lorsque l’identité du voyageur est vérifiée et qu’il signe le contrat, ainsi que, pourquoi pas, un règlement intérieur, les choses commencent à être différentes. À partir de ce moment, il existe une preuve que cette personne devait quitter le logement, et si aucune intrusion n’a eu lieu, l’affaire ne relève plus du droit pénal, mais plutôt du droit civil, qui demande l’application de mesures pour régler des différends entre particuliers.

Pour sécuriser davantage la location et le logement, demandez des cautions. En effet, demander une caution permet de sélectionner et d’évincer les individus malintentionnés qui tenteraient de profiter de la vulnérabilité des propriétaires particuliers non avertis par manque de moyens.

Bien entendu, comme pour toute activité, souscrire à une assurance spécifique est recommandé. Payer quelques dizaines d’euros par an peut parfois faire toute la différence.

Enfin, il est toujours possible d’afficher un panneau devant la porte avec la mention : « Dieu pardonne, moi pas », ou d’installer une enseigne corse afin de communiquer subtilement le danger que pourrait représenter un squat pour une personne mal intentionnée. Mais ça ce n’est pas nous qui vous l’avons dit !

Comment s'est soldée cette histoire à Perpignan ?

Au début de la vidéo, nous voyons bien que la police municipale était un peu refroidie à l’idée d’intervenir. Néanmoins, les occupants du logements ont toutefois étaient mis dehors par la police qui est finalement intervenue. Une fois que la preuve que ces personnes ne devaient pas se trouver dans l’appartement a été apportée, la police est intervenue.

48h pas plus !

Dans tous les cas, il ne peut y avoir de squat légal, sans le délais de 48h. Lorsqu’un logement est correctement géré en courte durée, notamment lorsqu’il est géré par des professionnels, il ne se passe pas 48h entre la sortie théorique et la sortie effective des locataires. En effet, pour rentabiliser le bien, les entrée et les sorties sont fréquentes et donc les prestations de ménage aussi. Chez Best Eco Beds, les biens sont nettoyés dans la journée du départ des occupants. Ce qui veut dire qu’ils n’ont que quelques heures pour essayer de s’installer. Comme nous avons un contrat signé, nous sommes en mesure d’intervenir très rapidement pour éviter ce genre de tracas. Mais après tout, c’est NOTRE TRACAS, pas celui de nos propriétaires, car dans tous les cas, nous avons la responsabilité d’assumer votre loyer. Elle est pas belle la vie ?

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